Propagande verte et amitié insoutenable

Mes parents ayant lu « L’écologie en bas de chez moi », de Iegor Gran, font leur « petit geste » de recyclage en me l’offrant. Ni roman, ni essai, l’auteur livre ses impressions sur la propagande verte de ces dernières années et sur une amitié sacrifiée sur l’autel de l’éco-idéologie (ou l’inverse idéo-écologie).

Qu’est-ce qui tient du roman ? Qu’est-ce qui tient de l’autobiographie ? Pas facile à dire… Il écrit dans son texte : « Misérable est l’écrivain qui se sert de son imagination pour produire des textes nouveaux. » Wikipédia est pauvre en information sur Iegor Gran ; en le googlant, on finit par trouver une biographie des écrivains franco-russes plus complète. Il a donc bien fait l’Ecole Centrale Paris et comme Boris Vian, CNISF.org ne le référence pas dans son répertoire des ingénieurs français.

Son livre est sorti quelques jours avant l’annonce de Nicolas Hulot comme candidat à la Présidence. On peut imaginer les cauchemars de l’auteur cette nuit là et ce que cela donnera s’il est élu…

Si l’auteur attaque « la propagande » portée par les écologistes, soutenue par les entreprises qui y voient une opportunité, Iegor semble attristé par la disparition d’une amitié autrefois sincère.

Pour apprécier la démonstration, il faut garder une ouverture d’esprit et ne pas être allergique aux notes de bas de page de l’auteur (qui prend plaisir à ouvrir des parenthèses par ce moyen).

Attrape rêve


Au coucher de la Lune, je file en pensant
Aux cauchemars, aux illusions, aux rêves,
Aux longues défaites, aux victoires trop brèves,
Qui ont peuplé mes nuits de larmes et de sang.

De tristes nuages tissent une toile
Dans le ciel indien, comme un attrape rêve…
Rien n’est pris dans ce filet, pas une étoile,
Pas une pensée, pour les maux, pas de trêve…

Ou sont les super héros de mon enfance ?
Les monstres se déguisent en être du bien,
Masquant leur méchanceté, leur malveillance.

Le chaos règne mais personne n’y voit rien.
La bêtise conduit à un chemin optimal.
La franchise est vécue comme une arme du mal.