Attrape rêve


Au coucher de la Lune, je file en pensant
Aux cauchemars, aux illusions, aux rêves,
Aux longues défaites, aux victoires trop brèves,
Qui ont peuplé mes nuits de larmes et de sang.

De tristes nuages tissent une toile
Dans le ciel indien, comme un attrape rêve…
Rien n’est pris dans ce filet, pas une étoile,
Pas une pensée, pour les maux, pas de trêve…

Ou sont les super héros de mon enfance ?
Les monstres se déguisent en être du bien,
Masquant leur méchanceté, leur malveillance.

Le chaos règne mais personne n’y voit rien.
La bêtise conduit à un chemin optimal.
La franchise est vécue comme une arme du mal.