Refuge stellaire

Son sublime scintillement illumine

L’océan stellaire d’une douce lumière.

Astre ou planète, photosphère ou bien matière,

Cette constellation couleur hélianthine,


Avec sa nébuleuse crinière irisée,

Séduit le voyageur du ciel clair étoilé.

Astronaute amoureux et tout déboussolé,

Il trouve ici un refuge divinisé.


De grain de beauté en étoile parfumée,

Le cosmonaute vole et glisse sur sa peau

Pigmentée, impatient de sortir du vaisseau

Pour la toucher, la savourer et la humer.


Planète incandescente et phosphorescente,

Promesse d’une vie plus concupiscente.   

Pas le temps d’écrire sur le blog

Voilà plusieurs mois que je n’ai pas pris le temps d’écrire un post sur mon blog. Parmi toutes les mauvaises excuses, je vous livre celle-ci.

En bronzant l’été 2015 sous le soleil espagnol, entre la baignade et la lecture au bord de la piscine, j’observais la pergola en imaginant ce que cela donnerait sur ma terrasse. J’ai commencé à prendre les mesures et réfléchir au projet.

projet terrasse

C’est alors que je me suis demandé s’il ne fallait pas d’abord tout défaire pour remonter, voire reconfigurer le plancher.

J’ai démonté proprement les planches et j’ai bien fait car plutôt qu’en racheter, je les ai finalement réutilisées.

Terrasse sans plancher

Soudain, une idée est apparue ! Comment ? Je ne sais pas trop. Est-ce suite à une émission qui  montrait comment optimiser l’espace de petites pièces dans une maison ? Une pub sur internet ? ou simplement un défi personnel ?

Quoiqu’il en soit, je me suis mis à creuser pour réaliser ce petit rêve personnel.

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Au fur et à mesure que je m’enfonçais, mes voisins se posaient des questions et certains ont dû me prendre pour un grand malade !

Terrasse trouée

Mes enfants, eux, sont restés imperturbables. Au départ, je leur disais que j’allais faire une belle soute pour ranger les chaises de jardin pendant l’hiver. Ma femme m’a laissé faire mais se demandant si le chantier allait être fini avant l’été 2016. C’était le défi !

Par moment, je me demandais moi-même dans quelle galère je m’étais fourvoyée… mais j’ai tenu ! J’ai sorti des cailloux et j’ai étalé la terre dans le jardin. Le pommier m’a remercié de couvrir ses racines qui sortaient.

consolidation trou

Le trou consolidé, il a fallu reconstruire le cadre avec des lambourdes neuves et solides en pensant au fait que la terrasse couvrirait le trou. Elle devrait supporter le poids de la table et des gens.

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Une fois le cadre finalisé, j’ai commencé à fixer les roues. Eh oui ! La folie de l’idée était de faire une terrasse amovible. Chaque roue peut supporter le poids de mon père, normalement. J’en ai vissé 18 en espérant que l’alignement permettrait de rouler comme il faut.

Terrasse à roulettes

Après avoir remonté le plancher, j’ai quand même dû relever plusieurs fois mon chef d’œuvre à l’aide d’un crique et de parpaings pour coller des plaques et rendre plus étanches la partie qui referme le trou. D’ailleurs, ce n’est pas suffisant et je pense ajouter des joints bateau.

Quoiqu’il en soit, elle roule et le trou a pile les dimensions pour accueillir le spa gonflable qui fait le bonheur de mes 3 garçons !

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Un spa sous ma terrasse

Ca fait du bien de faire les choses par soi-même, même si c’est sale, dur, qu’il fait froid, que ça ne se déroule pas toujours comme prévu, ça fait du bien.

Voilà ! Maintenant à chaque rayon de soleil, on profite du spa sous la terrasse. Je vais pouvoir réfléchir à la pergola maintenant !

Première course connectée by UNICEF & Running Heroes

Le monde des objets connectés fait beaucoup parler de lui dernièrement, car il nourrit l’espoir de contribuer à la relance de l’économie. Internet de l’objet par ci avec SigFox, par exemple. Bracelets connectés par là, sans parler de nombreux projets autour du cerveau comme par exemple, Melomind et bien d’autres.

Les initiatives se multiplient aussi bien pour le fun qu’avec des applications industrielles, et c’est heureux.

D’autres font profiter (et se font connaître) des associations ; c’est le cas de la plateforme sportive Running Heroes avec la première course connectée au profit de l’UNICEF. Excellente idée qui a permis de réunir virtuellement 5552 participants dans 36 pays pour récolter plus de 109 000 € pour vacciner des enfants.

Equipe H&Co pour la première course connectée du 19 avril 2015

Equipe H&Co pour la première course connectée du 19 avril 2015

Bravo pour cette magnifique initiative, bravo à notre petite équipe. D’après le classement, notre équipe se classe 1724 sur 1814 alors qu’à l’entraînement, nous sommes classés 424ème et en don 599ème.

Mendicité, resto du coeur, etc…

Aujourd’hui, un bulletin de don pour les restos du cœur m’attendait dans la boîte aux lettres. Voilà maintenant un an en préparant mon pot de départ au travail, sachant qu’une collecte pour un cadeau serait organisée, j’ai demandé que l’enveloppe fasse l’objet d’un don aux Restos du Cœur. Je me souviens encore des réactions…Resto Du Coeur

D’abord, un collègue a essayé de me convaincre de ne pas le faire : « il y a toujours des malversations dans ces associations », me disait-il. « C’est l’occasion d’avoir un truc pour te faire plaisir ! » Après une négociation en faisant intervenir d’autres collègues plus compréhensifs, on m’a donc offert ce petit plaisir et une contribution sincère à une oeuvre caritative. Plus tard, une collègue m’a surpris par une question que je n’ai toujours pas comprise : « Pourquoi faire un don aux restos du cœur ? » A croire que la gentillesse ne peut pas être sincère. La gentillesse est suspecte.

Quand je me rends à mon bureau en prenant le train pour Saint-Lazare, je marche quelques minutes et en montant la rue de Vintimille, il y a cette dame, sans âge, devant le franprix, assise, tendant la main en essayant de sourire. Je m’interroge souvent comment fait-elle pour survivre ? pourquoi Paris et pas plus au sud, plus au soleil. Parfois, je me dis que je devrais m’arrêter, lui demander simplement, comprendre comment on peut en arriver là… mais je n’en ai pas le courage. Alors, je réponds à son sourire et lui tends une pièce aussi souvent que possible.

 

N’ayez pas peur d’être gentil, au moins une fois de temps en temps, sur avec le froid qui arrive.

La chasse aux incivilités de la SNCF

Les médias font la publicité de la hausse des amendes dans les transports ferrés… Enfin, j’ai surtout vu SNCF. J’ai du mal à imaginer cette chasse dans la ligne 13 de la RATP aux heures de pointe quand des pousseurs vous invitent presqu’à grimper sur les sièges, si possible en moins de 20 secondes.

Punir donc… Je ne suis pas fumeur mais j’arrive à accepter qu’une personne excédée par un retard puisse fumer sur un quai. J’apprécie trouver un siège propre aussi et il est plutôt rare en allant au travail de voir des usagers poser leurs pieds sur les fauteuils. Punir sera-t-il plus efficace que les poésies sur les chewing-gums ou journaux de la RATP ? Ne faudrait-il pas punir la jolie fille devant moi qui engloutit des gâteaux d’avoine pour son régime dont elle n’a pas vraiment besoin ? En plus, elle fout des miettes partout ! Ou encore cette vieille dame fatiguée qui tousse et va contaminer les passagers d’une grippe ou autre virus qui coute si cher à la sécu. Il y a aussi un homme, sans doute ouvrier, qui vient de finir un chantier et qui rentre se laver, en tout cas il en a besoin, et se coucher probablement après un chantier nocturne. Il est appuyé contre la paroi et sa main s’accroche à la barre. Le prochain qui se frottera au mur se salira et celle qui attrapera la barre aura la désagréable sensation de la sueur laissée par ce zombi, ce survivant, pire, c’est peut-être un entrepreneur…

Punir… Pourquoi ne pas les flasher comme les automobilistes ? Ca rapporterait plus et on pourrait évident financer le ménage plus régulier des wagons. Non ? Je plaisante…

Il y a effectivement des comportements qui mériteraient d’être découragés car les insultes existent et pas seulement vers le personnel SNCF mais plus souvent entre passagers. Les haut-parleurs ne sont pas toujours de bonne qualité mais ils pourraient servir à diffuser de la bonne humeur. Il suffit de voir le sourire de certains passagers quand un conducteur ose de l’autodérision.

 

Et pourquoi ne pas encourager aussi les plus civilisés ? Une histoire a circulé concernant un voyageur ayant eu un comportement trop joyeux… Au lieu de se limiter à un interrogatoire au poste, pourquoi ne pas le féliciter publiquement (Voir article ici : http://www.legorafi.fr/2012/09/03/trop-souriant-dans-le-metro-il-finit-en-garde-a-vue/) ? Lui offrir une semaine de pass navigo ? Un point sur un permis bonne conduite ou émerveilleur public ? Que dire des contrôleurs, des services de sécurité, des gendarmes, de la police, … pour qui cela pourrait aussi être intéressant de pouvoir récompenser de temps en temps au lieu de réprimer sans cesse ? Je ne dis pas qu’il faut arrêter les contrôles mais qu’on pourrait aussi positiver et encourager les ‘bons’ savoir être. Je suis persuadé qu’on peut trouver des encouragements peu couteux.

 

Quoiqu’il en soit, n’attendons pas et sourions dès maintenant !

I want to believe

La brume a envahi l’espace…

Elle masque la Seine et obscurcit le ciel.

Les quelques lampadaires diffusent une lumière orangée

Trop faible pour guider les pas des mines grises.

 

Anormal, celui qui veut traverser la brume.

Suspect, celui qui est convaincu de réussir.

Fou, celui qui se lance.

 

La chaleur cède la place au froid.

L’obscurité s’étend.

Les cauchemars empoisonnent la nuit.

 

Dans la brume, les héros doutent.

Ils ne sont plus éternels,

Rarement exceptionnels.

 

La brume paralyse,

Incitant à l’oisiveté.

Allumer sa lampe dans l’obscurité,

C’est s’exposer aux tirs croisés

Des défenseurs de la passivité.

 

Anormal, celui qui tire sa fierté de l’effort.

Suspect, celui qui crie ‘I want to believe’.

Fou, celui qui va au bout de ses rêves.

 

Pourtant… La brume n’est pas si épaisse.

Il suffirait de se tenir la main.

Il suffirait d’un rêve partagé.

Il suffirait d’y croire, de sourire à la brume et de la traverser.

11 m/s pour décrocher la Lune

Parfois en rêvant, on trouve le courage de se lancer et plutôt que de redescendre sur terre, d’inverser l’ordre des choses et de s’élever plus encore.

Parfois en osant, on fait simplement des rencontres, on développe des idées qui auraient pu rester sans suite, …

Parfois en donnant de son temps, on reçoit de belles richesses en retour.

 

11 m/s, c’est la vitesse de libération.

 

Alors pourquoi avoir honte de ses rêves ou peur d’admirer ?

 

A l’occasion de la présentation de Innovation Lab de la Harward Business School dans Challenge de ce début juin, Gordon S. Jones donne 10 conseils dont celui d’être décomplexé d’avoir des héros. Mark Zuckerberg fait évidemment partie des siens.

 

C’est vrai, il y a la peur d’aimer, d’être fan, la honte d’avouer vos préférences, de ne pas savoir expliquer pourquoi telle ou telle chose vous fait vibrer, d’être pris pour un extraterrestre parce que vous appréciez un artiste inconnu pour diverses raisons que ce soit pour son courage, pour ses idées ou tout autre valeur. Heureusement il y a des pages facebook pour dire j’aime ce groupe, ce livre, les idées de cette femme, la force de cette homme… Si jamais quelqu’un vous prend en flagrant délit d’admirer, vous pouvez vite décocher la page tout en continuant à y jeter un œil de temps en temps, discrètement.

Il est tellement facile de sombrer dans la critique négative car rien n’est parfait, rien n’est tout blanc ou tout noir. Comment peut-on dire aimer les cours d’un excellent prof d’économie qui est passé par la case prison pour ses frasques sexuelles ? Ai-je le droit de rêver du concorde qui a tué des gens pour son dernier vol ? Puis-je apprécier des travaux manuels alors que j’ai fait de grandes études ? On pourrait me classer dans un courant politique, pire croire que j’appartiens à une secte, ou encore m’enfermer dans de fausses images.

D’ailleurs, on recommande de verrouiller les profils sur les réseaux sociaux au cas où vous auriez le mauvais gout d’aimer des choses si différentes de votre patron ou futur employeur. Un peu de bon sens ! Mon profil est ouvert et je n’ai pas peur d’y exprimer la fierté que me procure mes enfants, de publier un poème pour dire à ma femme que je l’aime, d’être amis avec des élus locaux dont je ne partage pas toujours les idées tout en admirant leur investissement personnel pendant les élections ou quotidien, de faire de la pub pour le roman d’un ami dont le courage m’impressionne ou pour un patron qui a trouvé le moyen de faire une campagne low cost pour son entreprise, …

 

Partagez vos rêves, poursuivez les !

 

On ne sera pas tous « l’élu », mais on peut aider les héros à se révéler,  à rêver, à oser. N’ayez pas peur d’admirer !

Attrape rêve


Au coucher de la Lune, je file en pensant
Aux cauchemars, aux illusions, aux rêves,
Aux longues défaites, aux victoires trop brèves,
Qui ont peuplé mes nuits de larmes et de sang.

De tristes nuages tissent une toile
Dans le ciel indien, comme un attrape rêve…
Rien n’est pris dans ce filet, pas une étoile,
Pas une pensée, pour les maux, pas de trêve…

Ou sont les super héros de mon enfance ?
Les monstres se déguisent en être du bien,
Masquant leur méchanceté, leur malveillance.

Le chaos règne mais personne n’y voit rien.
La bêtise conduit à un chemin optimal.
La franchise est vécue comme une arme du mal.

Rêve d’enfant


J’aime son regard souriant, bleu océan,
Quand elle me parle de son doux rêve d’enfant.
J’aime quand elle me récite tous ses beaux plans,
Quand elle se lève, et, quand elle va de l’avant.

Son projet ravive, si fort, mes sentiments.
Au milieu de son nuage, elle est si belle.
Impression d’être comme un enfant avec elle,
Son âme et son cœur attirent tels des aimants.

Idéal et émerveillement retrouvés,
Toutes ces années, ce rêve, qu’elle a tant couvé,
La fascine, la façonne, et, la renforce.

Motivée et investie par cette force,
Elle resplendit de lumière, de magie,
D’amour. Elle m’aime, je l’aime si fort aussi.

Matin souvenir

Ces derniers temps, mes garçons se lèvent avant le soleil. Ils allument la lumière pour vaincre l’obscurité et s’éveillent en jouant, respectant le sommeil de leur mère.

Dans les escaliers, je m’arrête un instant, savourant ce moment. Si je me souviens de mes nuits d’enfants, de certains rêves ou cauchemars, je ne garde que peu de souvenirs du réveil à 7 ans.

Mes trésors ont le sourire matinal et l’envie de profiter de la vie dès les premières heures. Je les laisse aimer ce que je vivais comme une corvée. Leurs jeux plus colorés mélangent curiosité, source de progrès, et parfois, facilité, source de passivité. Plus souvent, je devrais y veiller…

Si le soir, l’étreinte cherche à calmer leur fougue et effacer les cris de la journée, pour mieux les inviter à s’endormir, le câlin du matin m’encourage à aller travailler, réchauffé par leur chaleur, leur force et leur douceur.

Comment faire pour qu’ils vivent le meilleur ? Comment faire pour qu’ils n’oublient jamais les Grandes Valeurs ? Comment faire pour qu’Elles soient Force et non Faiblesse ?

Billes bleues, billes grises ou billes marrons, pieds à terre, têtes dans les nuages ou regards fixés vers l’océan, ils poursuivront des rêves, ils traverseront des tempêtes, ils fêteront des trêves.

Mes trois mousquetaires, appréciez vos différences, partagez vos richesses, complétez-vous et construisez votre équipe.

Je vous Aime !

Papa