Dans le Jardin des femmes

Fatigué après la lecture trop sérieuse de quelques pages de « Performances et progrès social », j’ai mis en stand by ce pavé pour m’abandonner aux lettres d’Alexandre Jardin : « Chaque femme est un roman ».  Hésitant entre fiction et réalité, Alexandre Jardin ne nous livre pas un roman mais plusieurs nouvelles d’anciennes et actuelles femmes de sa vie. C’est toujours intriguant de ne pas savoir où se trouve la vraie frontière entre le roman et l’autobiographie et ça fonctionne (en tout cas avec moi J). C’est un peu du reality show d’écrivain. Ma mauvaise habitude de corner les pages qui retiennent mon attention ou suscitent des idées a donc froissé de nombreux passages. M’identifiant tantôt à Alexandre, tantôt à sa mère ou à d’autres acteurs de son récit, ces nouvelles m’interrogent sur l’éducation que j’ai eue, celle que j’offre à mes enfants ou encore ce que la vie pro m’apprend chaque jour sur les autres et sur moi. Finalement, je retire autant d’Alexandre Jardin que de Jacques Attali. L’auteur joue sur : être, paraître, rêver, se rêver, oser.

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