C’était comment Stephen King ?

Ca remonte au lycée quasiment… si j’ai gardé le souvenir d’avoir lu rapidement Bazaar pour impressionner une amie qui le lisait, je me souviens avoir apprécié la facilité à lire Stephen King. Cet été, je me suis demandé, si j’étais encore capable de me laisser emporter dans ses univers. J’ai alors choisi Mr Mercedes, roman policier, pour ne pas partir directement sur du fantastique.

Que des personnages « normaux », pas des superhéros, pas des canons de beauté, pas d’intelligence supérieure non plus. Pas de surnaturel… une histoire finalement simple dont la trame ferait une mauvaise série mais une dimension psychologique intéressante. On balance entre les états d’âme d’un flic retraité et l’obscur criminel dont l’action relève du terrorisme.

« Si tu regardes trop longtemps l’abîme, a écrit Nietzsche, l’abîme aussi regardera en toi. »

Finalement, le maître de l’horreur et du fantastique ne s’en sort pas si mal avec ce roman policier. Je ne le pointe pas au top de la liste et ne le recommande pour passer le temps dans les transports ou en grillant sur la plage.

A ma question-titre, c’est un autre roman de Stephen King qui donnera une réponse positive (à suivre donc :)).

Définition du Geek selon Stephen King

En 1987 alors qu’Internet n’est encore qu’un projet, Stephen King donne une définition du GEEK dans « Anatomie de l’horreur » : « Dans certaines foires, le monstre le plus terrible de tous es relégué dans une fosse, au fond de la tente, dans le coin le plus sombre, comme s’il s’agissait d’un damné venu du Neuvième Cercle de l’Enfer, et une loi datan de 1910 lui interdit de faire son numéro. On l’appelle le geek, et si vous êtes prêt à payer un supplément d’un dollar, vous le verrez arracher d’un coup de dents la tête d’un poulet encore vivant et l’avaler alors même que l’oiseau décapité tressaille encore dans ses mains. »