Souvenirs de stage chez Symah Vision (Groupe Lagardère)

En parcourant mon compte twitter, j’ai découvert cet article sur un brevet de Google pour de la publicité dans Streetview ! J’ai cru être téléporté 11 ans plus tôt, à Vanves, dans les locaux de feu Symah Vision, filiale de Lagardère, devenue Leo Vision. Cette entreprise avait développé le système Epsis dont l’objet était…. la publicité virtuelle !!!

A l’époque, c’était une superbe innovation ! J’y ai mis mes compétences en géométrie projective à contribution. Avec mon maître de stage (désormais chez M6), nous avions amélioré le système de calibration des objectifs de caméra pour réduire les temps de réglages et implémenter les systèmes de projection pour intégrer soit des publicités, soit des mesures sur les terrains de foot ou autres sports. En 1999, j’avais contribué aux premiers cercles dessinés à la TV pour les coups francs au foot, les premières distances mesurées pendant les matchs de rugby,… Vous pouvez regarder des exemples par ici. J’étais fier de mon stage 🙂 Mes parents aussi, du coup, moi qui ne regarde pas le sport à la télé, j’avais droit à un appel par match dès que le système était utilisé et que mon père regardait.

11 ans plus tard, Google intègre le même procédé dans Street View… avec un brevet 🙁 Qu’en pense Léo Vision et Lagardère ?

Attali et les crises

Ma sale habitude de corner les pages a encore frappé avec cet ouvrage d’Attali : « Survivre auxcrises ». Je garde des sentiments mélangés à la lecture de ses conseils. Tout d’abord, la première partie ressemble tellement à une réécriture des précédents livres de l’essayiste. C’est déprimant : un pessimisme sur l’avenir et les crises qui se répèteront. Je m’attendais à plus positif puisqu’il joue avec le verbe survivre en l’écrivant parfois sur-vivre.

« Le marché n’a aucun intérêt à ce que les gens meurent trop vieux,  à ce que les entreprises durent, à ce que les nations persistent. »

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Mes notes sur le débat Enerpress du 11/01/10 : Quelles leçons tirer de Copenhague ?

Participants

Pierre-Franck CHEVET, Directeur Général Energie Climat MEEDDM

            CV : Polytechnique (1981)

            Personnalité : posée

Jean-Marc JANCOVICI, co-fondateur du cabinet Carbone 4

            CV : Polytechnique (1981) / Telecom Paris (1986)

            Personnalité : provocateur

Quelles leçons tirer de Copenhague ?

Pierre-Franck CHEVET estime que le sommet de Copenhague à permis de « franchir une étape » : contenir le réchauffement du climat à 2°C. Continuer la lecture

Retour Vert pour le futur !

Le sommet de Copenhague s’est terminé sur une conclusion molle, sur un objectif 2050 quand il aurait sans doute fallu viser à court terme pour voir une réelle inflexion dans les comportements des entreprises et des gens plus généralement. A l’école déjà, on attendait la dernière minute pour faire les devoirs… Pourquoi attendre encore ? Attendre quoi d’ailleurs ? Publié bien avant le sommet, le livre « Les pionniers de l’Or vert » de Dominique Nora fait l’éloge de plusieurs startups de l’american green business. Ces jeunes pousses profitent soit des incitations existantes, soit des opportunités pour inventer une économie liée à l’environnement ou comme la chef du service du Nouvel Obs l’écrit pour : « réconcilier environnement et économie ». Continuer la lecture

Vicieuse croissance

Quelques pages de Daniel Cohen pour poursuivre mon enseignement sur l’économie : La prospérité du vice ! J’avoue que j’espérais apprendre quelques trucs vicieux pour prospérer 🙂 même si le sous-titre indique clairement le sujet de cet essai.

Avec un style simple, DC nous raconte comment le monde est passé de la production agricole à la production industrielle et enfin à la production immatérielle ! Le livre présente des succès et questionne sur les raisons de réussites ou de ruptures qui auraient pu se produire parfois plus tôt et ailleurs.

« L’empereur (chinois du XIIème siècle) fait brûler les navires de la flotte. La Chine perd alors son ascendant maritime, le goût du commerce au long cours, et s’enlise dans l’immobilité. »

En lisant ce passage, je n’ai pu m’empêcher de penser que cette erreur arrive encore trop souvent au niveau des entreprises quand elles refusent d’explorer d’autres marchés, d’autres mondes (comme Internet, par exemple). Hier, à l’anniversaire de l’association Clean Tuesday, Dominique Nora racontait :

« En 1994, j’ai demandé à France Telecom ce qu’ils pensaient d’Internet, sujet de mon livre Les conquérants du cybermonde. On m’a répondu qu’en France, on n’avait le minitel donc pas besoin d’Internet. Au phénomène des CleanTechs, la France répond encore qu’elle n’en a pas besoin parce qu’elle a le nucléaire. »

Peut-être que la France perd de son ascendant pour l’énergie, le goût du commerce, s’enlise-t-elle ?

DC écrit à plusieurs reprises que le moteur est « l’envie » de réussir mieux que son voisin, mieux que les autres :

« il faut tuer l’autre pour exister soi même ». 

Heureusement, il explique également que l’éducation, l’enseignement et la formation auront permis à plusieurs reprises la croissance à travers le monde (en Allemagne et en France avec les grandes écoles pour reprendre l’avantage à l’Angleterre à l’ère de la révolution industrielle, la Chine à la fin du XXème siècle).

Mes notes sur le 16ème rendez-vous de la Mondialisation : "Mondialisation et Environnement"

Pour changer des pages cornées de mes lectures, voici les notes que j’ai prises à l’occasion du 16ème Rendez-vous de la Mondialisation organisé par le Centre d’analyse stratégique, le CEPII et le CERI le 9 décembre 2009. C’était mon premier rendez-vous, selon les sujets, j’y retournerai certainement.

L’environnement est un sujet « à la mode », sérieux et préoccupant. C’est tout l’objet du Sommet de Copenhague qui se déroule actuellement jusqu’au 18 décembre. Depuis quelques mois, j’essaie de m’y intéresser plus sérieusement, d’ailleurs, je reviendrai prochainement rédiger un article sur « les pionniers de l’or vert » de Dominique Nora et mes notes sur le premier anniversaire du Clean Tuesday Paris.

 

Voici donc mes notes : Continuer la lecture

CAC 40 et Internet 2.0

En ce 1er décembre 2009, j’ai choisi de décorner le web pour changer. Je me suis lancé dans un petit exercice : les entreprises du CAC 40 se la jouent-elles web 2.0 ?

 

Méthodologie

J’ai fait très basique. Tout à d’abord, j’ai sélectionné 3 plateformes : twitter, LinkedIn et youTube.

Ensuite, j’ai utilisé leur moteur de recherche et je ne suis pas allé au-delà de la première page de résultat. Evidemment, c’est très critiquable puisqu’il est possible que lorsque vous lirez cet article, les résultats de recherche aient évolué. Mais il me fallait un critère alors j’ai fait ce choix.

Un autre biais est que ces groupes ont très certainement des filiales plus présentes sur la toile (Ex : Orange plutôt que France Telecom). Mais là encore, j’ai choisi de m’en tenir à l’entreprise côtée.

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Un bref article sur l’avenir de l’éducation

Le titre est prétentieux, j’en conviens mais il se veut un clin d’oeil au livre deJacques Attali, « Une brève histoire de l’avenir ». Cet essai publié début 2007 propose un décryptage de l’histoire pour mieux comprendre l’avenir et se préparer à un futur sombre qu’aimerait éviter Jacques Attali… Il y aurait beaucoup à discuter, à questionner, à débattre sur les 3 vagues (hyperempire, hyperconflit et hyperdémocratie). Cependant, je ne vais décorner que les pages qui concernent l’enseignement et l’éducation. N’est-ce pas le point de départ de tout avenir ? Apprendre, être et devenir. L’économiste écrit d’ailleurs que le « savoir deviendra, plus encore qu’aujourd’hui, un actif majeur, toujours remis en cause par les innovations. » Ca me paraît plus en lien avec mon modeste site de soutien scolaire et surtout, en cette fin novembre 2009, avec le grand emprunt dont l’une des priorités concerne l’enseignement.

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Y a-t-il un pilote chez Adsense France ?

« Donner le pouvoir aux clients et ils le prendront! » est la première loi de Jeff Jarvis dans son livre What Would Google Do ? Est-ce que cette loi s’applique aux Adsensers (voir plus bas un court exposé  sur Adsense et Adwords) ? La question se pose car un Adsenser n’est pas un client. C’est Google le client, si on prend comme définition que le client est celui qui paie. Un Adsenser n’est pas un partenaire puisqu’il ne peut afficher sur son site un quelconque partenariat. Un Adsenser est donc plutôt un fournisseur. Alors pourquoi poser la question ? Parce que Google a abandonné une partie de « son pouvoir » à quelques Adsensers. Certains ont pris ce pouvoir. Google a créé un forum d’aide pour répondre aux questions des membres du réseau de publicité. Tout est automatisé, plus un internaute répond aux questions posées, plus il grimpe en « niveau ». Astucieux ! Ca flatte l’ego, ça motive à revenir régulièrement aider les camarades Adsensers… Mieux, le programme propose à certains de devenir « Top Contributeur » !  Plus qu’une reconnaissance automatique, la reconnaissance ultime, celle du géant américain ! La classe quoi ! Google leur donne le pouvoir de répondre à sa place ou du moins de faire des réponses avec un gage de crédibilité de ces super-utilisateurs. Une main d’oeuvre gratuite qui permet probablement aux véritables employés de se concentrer sur les « gros » annonceurs (en tout cas,  je l’espère pour ces annonceurs). Continuer la lecture

Internet lors des examens danois

Le Danemark va expérimenter l’utilisation d’Internet pendant les examens. Patrick Giroux expose une première réflexion sur Pedagotic. J’entame ici un dialogue (si Patrick et d’autres sont partants, sinon ce sera un monologue).

 

L’accès a Internet ne serait-il pas finalement la « calculatrice » utile à chaque matière ? Après tout, les élèves ont droit à des bijoux de technologie pour les épreuves de sciences. En France, un texte officiel explique l’intérêt d’autoriser les calculatrices aux examens et concours : 

La maîtrise de l’usage des calculatrices représente un objectif important pour la formation de l’ensemble des élèves car elle constitue un outil efficace dans le cadre de leurs études et dans la vie professionnelle, économique et sociale.

Relisez ce texte en remplaçant « des calculatrices » par « d’Internet », ça reste correct, non ?

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