Lors de la création de ce blog, j’avais annoncé que j’y partagerais mes réflexions sur des sujets plus ou moins graves, sur mes états d’âme comme sur mes lectures. Aujourd’hui, c’est un mélange de tout cela : l’application des leçons tirées d’une lecture avec beaucoup de légèreté.
Cet été, ma femme m’a donné à lire : « Je ne sais pas maigrir » de Pierre Dukan. L’idée était de démarrer un régime début août pendant que nos petits monstres passaient leurs vacances chez leurs grands parents. Ni ma femme, ni moi n’étions réellement dans la cible : « les gros » ou « les obèses » pour ne citer que quelques expressions de l’auteur. Par contre, j’avais un petit bidon à perdre, peut-être un peu de joues, … A ma surprise, je n’ai pas abandonné la lecture. C’est le seul bouquin de régime que j’ai ouvert, donc difficile de le comparer à d’autres ; tout comme, c’est le seul régime que j’ai fait. La stratégie qu’il propose m’a intéressé parce qu’il aborde son sujet en fixant comme objectif le bien être plutôt que la perte de poids. Partant de l’hypothèse qu’un « gros » grignote régulièrement ou mange en grande quantité (analyse du contexte), qu’une personne suivant un régime a besoin de résultats visibles (victoire rapide) et de maintenir le poids souhaité (performance durable), le docteur construit une réelle stratégie pour maigrir.
Forcément, pour un ancien stratège de la distribution de gaz naturel, déployer une telle stratégie présentait un intérêt. Le premier août 2010, j’ai donc commencé la phase de protéine pure enregistrant un poids de 82,7 kg. Evidemment, j’avais noté quelques risques de cette partie : cholestérol et fatigue. Pour lutter contre le premier inconvénient, j’ai suivi une petite cure de Danacol sans pour autant mesurer mes seuils. Pour le second point, j’avoue m’être dit que 5 jours de protéines passeraient vite mais cette fatigue a duré presqu’un mois et demi. A la fin de cette première étape, je n’avais finalement perdu que 1,6 kg. Pouvait-on en conclure une victoire rapide ? L’introduction des légumes verts n’a cependant pas freiné cette descente, puisqu’au bout de 10 jours, la perte totale s’élevait à 3 kg et début septembre un premier pic à 6,8kg.
L’auteur du régime précise qu’il faut malgré tout faire preuve de volonté. En plus d’accompagner mon amour dans ce changement de nos habitudes culinaires, nous pouvions tester notre capacité à tenir une ligne directrice. Globalement, nous avons été sérieux mais il faut avouer quelques écarts : si les cacahuètes ont été remplacées par des corayas, le champagne n’a pas eu de remplaçant pour les apéros d’août et de septembre. Avec la rentrée, les enfants revenus à la maison, les « repas de gala » se sont parfois multipliés. Cependant, on a fait attention de réduire les matières grasses à chaque repas et on continue de le faire. Notre ancienne habitude de faire marcher la pizzeria de notre petite ville le vendredi soir a refait surface également. J’ai même recommencé à mettre sur ma pizza 6 fromages de l’huile piquante, bref, le repas anti-dukan par excellence. Me concernant, il faut reconnaître que j’ai également changé à la fois mes horaires de travail, en démarrant plus tôt, et à la fois les repas de midi, en retrouvant une cantine versus les sandwichs lorsque j’étais gazier sans cantine.
En variant à nouveau les aliments, en prenant du jus d’orange le matin, … la fatigue a disparu et je pèse ce samedi 9 octobre 2010, 75 kg, soit 7,7kg perdus depuis le 1er août 2010. La légèreté a du bon !